On entend parfois parler des Iles Féroé pour son équipe de football (pas très bien classée) mais plus rarement pour ses artistes. Pourtant, Heidrik (qui a des faux airs de Xavier Dolan, le très jeune cinéaste québécois) ou Heiðrik á Heygum mérite bien que l’on s’attarde sur son parcours et sur ses créations artistiques qui sont dignes d’intérêt, souvent talentueuses, parfois même géniales, dans les idées qu’elles proposent de la mise en images et de la mise en scène. Né il y a tout juste 30 ans, Heidrik A Heygum est un artiste aux multiples facettes qui a sorti des chansons, un album en 2007 et participé aux albums d’artistes nationaux comme Eivør ou Sakaris.
Heidrik
Il a collaboré avec des artistes femmes et hommes ce qui a ouvert sa propre musique.
J’ai découvert le clip de True Love il y a quelques jours. Je l’ai trouvé splendide. La mort côtoie la beauté angélique d’une jeune femme sur le point de quitter les siens, des silhouettes apparaissent, la Faux, les décors se mêlent à une ambiance étrange. C’est original et très fort.
True Love
Dans celui de Sakaris, intitulé Brace myself, le réalisateur convoque le cinéma engagé et polémique (dans le bon sens du terme, plutôt éloigné de l’usage fourre-tout qui en fait aujourd’hui où chaque sortie, chaque mot est interprété, puis mesuré, parce qu’il faut sans cesse se justifier sur twitter) des années 70, avec un énorme clin d’oeil à Orange Mécanique (le rôle principal joué par Malcolm McDowell est ici repris, avec chapeau et costume d’origine) comme celui de Busby Berkeley, un cinéaste chorégraphe des années 30 qui inspirera les films musicaux à venir par ses mises en scène élaborées.
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Heidrik a également réalisé Blonde, là encore sur une thématique forte et allant jusqu’au bout de son propos
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Aldan reyð pour Orka
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Le clip de OMG
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Dans une autre voie, il s’est aussi essayé au court-métrage avec Sigarett
Son facebook
Merci à electroandpop.com. Je n’aurais sans doute pas découvert Heidrik avant quelques semaines/mois sans ce blog, mais voilà, un heureux hasard en recherchant Ohland m’y amené.